2.23.2013

motionless wildies




I spent my childhood
in a hospice
staring at charming dead livings
they knew lots of stories

talking to the child
they were 
when talking to the child
to the serious child I was
giving me some fruits
some tropical fruits
when i tried to sease them heartbroken wisdom
and them sugary eyes

beauty's a wild horse
it offers his back when you're down
too down to walk alone






2.20.2013

Paranoïa






mom
tell me how the clouds can fly
because clouds have wings
my son
because they know how to be delicat
sweeter than a cat
my son

hey I'm paranoïa I'm your dad

Adore




that's when I lost my first love
that I met my mental illness
that I stopped searching for girls to love
but for a god
to adore

one beautiful god
with lovely eyes
the sadness in a smile
and a kind of passion
for hugging trees

please god oh lady cathies
I'm praying on my knees
while I think of the trees you healed
by my side
letting me sick and sure
that it's vain to be pure

Think I read to much novels
to love
quietly










quietly sad





you can realy be free
when you know how to be
the father the mother
of your mind
a light for your blind side
arms when you're crying
the last voice before you go to sleep

then the withe sheets they keep
you real
when you don't know how to keep
your mind

to be safe and mad
quietly sad
when sticking your cheek on the window side

you can realy be free
well forgive what I said
go get high and enjoy
be the boy against the laws
keep on fucking the system
keep on drinking to the dawn
while pissing at the moon you will think of your mom

to the white hands they keep
you real
when tou don't know how to keep
your mind


to be safe and mad
quietly sad
when sticking your cheek on the window side









hello authority


one morning
when she saw how
could increase
the price of coffee
she decided 
to say no no I stop the coffee

then she refused the shower
promissing to herself
I'll never ever work anymore
then wearing a brown jacket
and running outside

in the wild
she decided
to live on her wild side
stealing packs of coffee then smiling
to the camera
then saying

hello authority
I'm your worst ennemy

always going from bed to bed
shouting in the shops
spiting at the cops
then kicking in the trash
drinking for all the happy hours
sleeping over ashtraies
thinking this is not my home

Nothing's to me

I'm free at least I am free

I lost my mind
I cut the chains
discovered love and pain
and I am free
free but not happy
never happy
think it's logic well
I've got the right to be happy
no?
I live in hope to hope for hope
and I drink more and more

just like dad


to live wildely
to live sad

2.19.2013

2 more songs of pain

The man you are 

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Another year’s passing
And I’m still thinking about you
My never born feline
My lady lazy queen
With an atrophied hand
And a beautiful smile
Another year’s passing
And a ghost is still missing
In my room in my dressing
A ghost is still missing
And it terrifies me
Another year’s passing
And the lazy queen’s dead
And I’m a worry old man
And the schizophrenia takes me
And I lose my mind
And it’s all have been done
An it’s all have been won
You’re the one you’re the lord
And the man you are



Pretty smile



I’m in love with a special women
who’s job’s  to tell the history of knives
she told me how to cut the jam
she told me how to be a free man
I’m in love with a clever woman
Who’s got a light and charming  sense of humor
A way to some horrors
And a realy pretty smile



2.14.2013

les mots les plus simples

les mots les plus simples
sont aussi les plus justes
chacun cherche à exprimer
ce qu'il a au fond de lui
sans s'avouer
toutefois
que ce qu'il y a au fond de lui
c'est lui
alors
chacun cherche en tatonnant
la lumière dans la nuit
le bruit dans le silence
le silence dans la foule
mais plus humble et plus beau sans doute
est d'être dans la nuit
est de comprendre la nuit
est de transmettre la nuit
d'être
en somme
la nuit dans la nuit
le bruit dans le bruit
le silence dans le silence
et la foule dans la foule
tout le reste n'est que poésie

2.10.2013

c'est comme ça que l'on survit

il fait gris
par la fenêtre je vois la pluie
qui s'abat qui s'abat
qui s'écrase avec la nuit
et la pluie est la seule chose
qui m'intéresse
qui me délasse
la pluie (toum toum)
est la seule chose que je connaisse
par coeur
car rencontrée un soir de juin
par erreur
alors qu'on voulait me présenter
le soleil et la santé
la beauté tout le gratin
et raffarin
mais à la place voici qu'arrivent
la pluie la toux et la dérive
toute une armée de mecs tout seuls
et puis jospin
la pluie apaise mon âme en chien
toute une armée de mecs tout seuls qui
comme moi regardent la pluie tomber
tranquillement
presque tristes mais détachés
n'ayant rien d'autre à faire que de penser

j'espère que demain il fera meilleur

c'est comme ça que l'on survit
c'est comme que l'on survit
bien
plutôt bien malgré tout malgré la vie
en unité de psychatrie
rachida dati

un cadeau sur la langue




tu manges ce bonbon
avec  le plus grand sérieux du monde
un délicieux bonbon
au caramel

un bonbon qui fond tout seul
dans ta bouche d'enfant tout seul
devant eux qui gueulent
plus que de raison

tu es enfermé avec deux êtres
qui se détestent sans passion
enfermés qu'ils sont eux-mêmes
dans leur malheur le malheur que tu es
et le bonbon
libère sa fine saveur

deux être qui pleurent
beaucoup plus que toi
lui qui dit que me veux-tu
elle qui dit j'en ai marre de me taire

lui qui dit quoi que me dis-tu
elle qui dit non mais regarde cet enfer
dans lequel tu m'as mise

et alors le papier d'or
de ta friandise
te fascine et tu t'amuses
à compter les rayons de soleil

qui tombent dans la pièce
dans la pièce où tu es
où ils te tuent
habitués
à te déplaire

mais ton regard s'éclaire
soudain
et le bonbon réchauffe ta condition
il apaise ton enfer

un bonbon extraordinaire
un bonbon grandiose
une équinoxe de sucre
une éclipse de fondant

et les cris mêlés de tes parents
se taisent pour un instant
et tu es l'enfant
le plus chanceux du monde

d'avoir un bonbon sous ton palais
un cadeau sur la langue
une poignée d'éternité
en cinq minutes de miracle

2.09.2013

je te souhaite

dis-moi tout
dis-moi ce qui chagrine
ton coeur
dis-moi ce qui se cache
derrière cet air songeur
parle-moi
parle-moi de toutes tes forces
parle-moi de tes erreurs
de tes peurs
d'enfant
à présent que tu es une grande personne
va voir bobonne
sois digne de tes choix
à la hauteur de ta vie
je suis la chaise sur laquelle
tu es assis
je suis la terre
je suis la pulpe de tes doigts
l'enfer la neige ton toît
ton abris tes rêves et le dernier jouet
que tu n'as pas cassé
je suis ta poésie
je reste ta poésie
et je sauverai le monde
pour que tu ailles juste
un peu mieux

2.08.2013

Le monde serait froid







A l’instant même où je t’aie vue, je me suis, je me suis dit tiens, cette nana-là c’est du genre à tirer des sacs à 20 balles dans les magasins, c’est du genre ingérable, rebelle, un peu tarée comme je les aime ; du genre à s’ouvrir le paquet de gâteaux dans le magasin, devant toutes les caméras et de regarder la caméra et dire à la caméra, la bouche pleine, de lui dire je m’en tape, je mange les gâteaux que tu surveilles, tu es l’autorité, je suis ta pire ennemie.
Du genre en talons hauts, la coupe à la garçonne, crapotant des clopes longues comme une phase terminale qui durerait 20 ans, sourire en coin et regard à peine deviné, et haut le regard, tellement haut sous tes cheveux bouclés, tandis que tu marches là devant moi, ton cul se balançant de droite à gauche, pressée que tu dois être de fuir tes derniers pas. De fuir tes ancêtres. D’être la première à porter ton nom, ton ossature, ton style, ton charme et toute la chaleur d’un soleil naissant à chacun de tes pas pressés, pour chacune de tes boucles rayonnant, dardant ses ô sur l’orgueil fumant des poètes . Si tu n’existais pas il ferait toujours nuit, le monde serait froid, nous n’aurions jamais appris à écrire. Tu portes le feu, le jour, tu es le dernier sucre de la condition humaine, plongé dans le dernier café de l’univers, tu es l’ultime taille 38, le chant du style, un grand rire qu’on n’enterre pas, qui reste, qui reste en mémoire comme une petite humiliation cruelle. Je sais que tu l’es, cruelle, et je sais que tu m’humilieras comme je sais que ma dignité n’a aucune importance. Ton dos devant moi, c’est toutes les femmes qui ont tourné les talons, ont emporté loin de moi les horizons tout juste nés, l’espoir et l’écran plat.

Chacun de tes pas. Chacun de tes pas me dit chacun de tes amants me dit chacun de tes défauts. Chacune de tes failles me ramène à moi, et à toutes les fois où j’ai tourné à gauche par ennui, où j’ai changé de trottoir par manque de goût, où j’ai traversé la rue pour perdre mon chemin. De vie mon chemin de vie cette fois m’a mené derrière toi, qui porte derrière toi tes boucles grises, ton dos voûté, tes talons hauts et cette légère odeur d’eau de Cologne, qui m’enivre et me dit merde par avance, qui témoigne du passé dont tu rêves encore pour mille.

2.07.2013

Ladybelle

je t'aime plus que moi-même
et je sais ma toute belle
que cette fois-ci c'est pour de vrai
je me suis livré
à toi
j'ai bavé rêvé
sur ton oreiller raté des pâtes devant toi
fait la zouk-machine devant toi
et devant toi
la zouk-machine avait un coeur
je t'aime plus que ma douleur
te désire tant 
que j'ai parfois peur de toi 
comme on a peur de vivre
son dernier printemps
la fin d'une chanson
son tout dernier bonheur avant
des siècles sans chair et sans amour
des années nues désertes arides 
années durant lesquelles petit Pierrot
cherchait l'amour dans les poèmes
ne trouvait rien
que du gras du nerf des os
mais à présent
oui à présent
oui à présent
oui à présent
à présent présent à présent 
oui à présent
petit Pierrot à compris avec le temps
qu'il vaut mieux
pour être heureux
chercher les poèmes dans l'amour
les mots dans la chair
la voix dans le regard
écrire pour quelqu'un
pour toi
qui existes qui es là
devant moi plus naïve que les premières neiges
plus touchante que les dernières pluies
réelle
et salutaire lorsque soudain perds je pieds
perds me dans terrible l'hallucination
tu me sauves en vidant le cendrier
en tirant les rideaux
en posant ta main sur
ma nuque et me disant
il n'y a rien de plus beau que notre amour
il n'y a rien de plus beau que notre amour
il n'y a rien de plus beau que notre amour