mom tell me how the clouds can fly because clouds have wings my son because they know how to be delicat sweeter than a cat my son hey I'm paranoïa I'm your dad
that's when I lost my first love that I met my mental illness that I stopped searching for girls to love but for a god to adore one beautiful god with lovely eyes the sadness in a smile and a kind of passion for hugging trees please god oh lady cathies I'm praying on my knees while I think of the trees you healed by my side letting me sick and sure that it's vain to be pure Think I read to much novels to love quietly
you can realy be free when you know how to be the father the mother of your mind a light for your blind side arms when you're crying the last voice before you go to sleep then the withe sheets they keep you real when you don't know how to keep your mind to be safe and mad quietly sad when sticking your cheek on the window side you can realy be free well forgive what I said go get high and enjoy be the boy against the laws keep on fucking the system keep on drinking to the dawn while pissing at the moon you will think of your mom to the white hands they keep you real when tou don't know how to keep your mind to be safe and mad quietly sad when sticking your cheek on the window side
when she saw how
could increase
the price of coffee
she decided
to say no no I stop the coffee
then she refused the shower
promissing to herself
I'll never ever work anymore
then wearing a brown jacket
and running outside
in the wild
she decided
to live on her wild side
stealing packs of coffee then smiling
to the camera
then saying
hello authority
I'm your worst ennemy
always going from bed to bed
shouting in the shops
spiting at the cops
then kicking in the trash
drinking for all the happy hours
sleeping over ashtraies
thinking this is not my home
Nothing's to me
I'm free at least I am free
I lost my mind
I cut the chains
discovered love and pain
and I am free
free but not happy
never happy
think it's logic well
I've got the right to be happy
no?
I live in hope to hope for hope
and I drink more and more
les mots les plus simples
sont aussi les plus justes
chacun cherche à exprimer
ce qu'il a au fond de lui
sans s'avouer
toutefois
que ce qu'il y a au fond de lui
c'est lui
alors
chacun cherche en tatonnant
la lumière dans la nuit
le bruit dans le silence
le silence dans la foule
mais plus humble et plus beau sans doute
est d'être dans la nuit
est de comprendre la nuit
est de transmettre la nuit
d'être
en somme
la nuit dans la nuit
le bruit dans le bruit
le silence dans le silence
et la foule dans la foule
tout le reste n'est que poésie
il fait gris
par la fenêtre je vois la pluie
qui s'abat qui s'abat
qui s'écrase avec la nuit
et la pluie est la seule chose
qui m'intéresse
qui me délasse
la pluie (toum toum)
est la seule chose que je connaisse
par coeur
car rencontrée un soir de juin
par erreur
alors qu'on voulait me présenter
le soleil et la santé
la beauté tout le gratin
et raffarin
mais à la place voici qu'arrivent
la pluie la toux et la dérive
toute une armée de mecs tout seuls
et puis jospin
la pluie apaise mon âme en chien
toute une armée de mecs tout seuls qui
comme moi regardent la pluie tomber
tranquillement
presque tristes mais détachés
n'ayant rien d'autre à faire que de penser
j'espère que demain il fera meilleur
c'est comme ça que l'on survit
c'est comme que l'on survit
bien
plutôt bien malgré tout malgré la vie
en unité de psychatrie
rachida dati
tu manges ce bonbon
avec le plus grand sérieux du monde
un délicieux bonbon
au caramel
un bonbon qui fond tout seul
dans ta bouche d'enfant tout seul
devant eux qui gueulent
plus que de raison
tu es enfermé avec deux êtres
qui se détestent sans passion
enfermés qu'ils sont eux-mêmes
dans leur malheur le malheur que tu es
et le bonbon
libère sa fine saveur
deux être qui pleurent
beaucoup plus que toi
lui qui dit que me veux-tu
elle qui dit j'en ai marre de me taire
lui qui dit quoi que me dis-tu
elle qui dit non mais regarde cet enfer
dans lequel tu m'as mise
et alors le papier d'or
de ta friandise
te fascine et tu t'amuses
à compter les rayons de soleil
qui tombent dans la pièce
dans la pièce où tu es
où ils te tuent
habitués
à te déplaire
mais ton regard s'éclaire
soudain
et le bonbon réchauffe ta condition
il apaise ton enfer
un bonbon extraordinaire
un bonbon grandiose
une équinoxe de sucre
une éclipse de fondant
et les cris mêlés de tes parents
se taisent pour un instant
et tu es l'enfant
le plus chanceux du monde
d'avoir un bonbon sous ton palais
un cadeau sur la langue
une poignée d'éternité
en cinq minutes de miracle
dis-moi tout
dis-moi ce qui chagrine
ton coeur
dis-moi ce qui se cache
derrière cet air songeur
parle-moi
parle-moi de toutes tes forces
parle-moi de tes erreurs
de tes peurs
d'enfant
à présent que tu es une grande personne va voir bobonne
sois digne de tes choix
à la hauteur de ta vie
je suis la chaise sur laquelle
tu es assis
je suis la terre
je suis la pulpe de tes doigts
l'enfer la neige ton toît
ton abris tes rêves et le dernier jouet
que tu n'as pas cassé
je suis ta poésie
je reste ta poésie
et je sauverai le monde
pour que tu ailles juste
un peu mieux
A l’instant même où je t’aie vue, je me suis, je me suis dit tiens, cette nana-là c’est du genre à tirer des sacs à 20 balles dans les magasins, c’est du genre ingérable, rebelle, un peu tarée comme je les aime ; du genre à s’ouvrir le paquet de gâteaux dans le magasin, devant toutes les caméras et de regarder la caméra et dire à la caméra, la bouche pleine, de lui dire je m’en tape, je mange les gâteaux que tu surveilles, tu es l’autorité, je suis ta pire ennemie.
Du genre en talons hauts, la coupe à la garçonne, crapotant des clopes longues comme une phase terminale qui durerait 20 ans, sourire en coin et regard à peine deviné, et haut le regard, tellement haut sous tes cheveux bouclés, tandis que tu marches là devant moi, ton cul se balançant de droite à gauche, pressée que tu dois être de fuir tes derniers pas. De fuir tes ancêtres. D’être la première à porter ton nom, ton ossature, ton style, ton charme et toute la chaleur d’un soleil naissant à chacun de tes pas pressés, pour chacune de tes boucles rayonnant, dardant ses ô sur l’orgueil fumant des poètes . Si tu n’existais pas il ferait toujours nuit, le monde serait froid, nous n’aurions jamais appris à écrire. Tu portes le feu, le jour, tu es le dernier sucre de la condition humaine, plongé dans le dernier café de l’univers, tu es l’ultime taille 38, le chant du style, un grand rire qu’on n’enterre pas, qui reste, qui reste en mémoire comme une petite humiliation cruelle. Je sais que tu l’es, cruelle, et je sais que tu m’humilieras comme je sais que ma dignité n’a aucune importance. Ton dos devant moi, c’est toutes les femmes qui ont tourné les talons, ont emporté loin de moi les horizons tout juste nés, l’espoir et l’écran plat.
Chacun de tes pas. Chacun de tes pas me dit chacun de tes amants me dit chacun de tes défauts. Chacune de tes failles me ramène à moi, et à toutes les fois où j’ai tourné à gauche par ennui, où j’ai changé de trottoir par manque de goût, où j’ai traversé la rue pour perdre mon chemin. De vie mon chemin de vie cette fois m’a mené derrière toi, qui porte derrière toi tes boucles grises, ton dos voûté, tes talons hauts et cette légère odeur d’eau de Cologne, qui m’enivre et me dit merde par avance, qui témoigne du passé dont tu rêves encore pour mille.
je t'aime plus que moi-même et je sais ma toute belle que cette fois-ci c'est pour de vrai je me suis livré à toi j'ai bavé rêvé sur ton oreiller raté des pâtes devant toi fait la zouk-machine devant toi et devant toi la zouk-machine avait un coeur je t'aime plus que ma douleur te désire tant que j'ai parfois peur de toi comme on a peur de vivre son dernier printemps la fin d'une chanson son tout dernier bonheur avant des siècles sans chair et sans amour des années nues désertes arides années durant lesquelles petit Pierrot cherchait l'amour dans les poèmes ne trouvait rien que du gras du nerf des os mais à présent oui à présent oui à présent oui à présent à présent présent à présent oui à présent petit Pierrot à compris avec le temps qu'il vaut mieux pour être heureux chercher les poèmes dans l'amour les mots dans la chair la voix dans le regard écrire pour quelqu'un pour toi qui existes qui es là devant moi plus naïve que les premières neiges plus touchante que les dernières pluies réelle et salutaire lorsque soudain perds je pieds perds me dans terrible l'hallucination tu me sauves en vidant le cendrier en tirant les rideaux en posant ta main sur ma nuque et me disant il n'y a rien de plus beau que notre amour il n'y a rien de plus beau que notre amour il n'y a rien de plus beau que notre amour